Une "déconomie" durable à
Madagascar
Tout est parti d’un pari de Stéphane
Geay (directeur de la compagnie aérienne
MFS) : monter une société dont l’acronyme
serait ZOB. Depuis cinq déjà, le
Zebu Overseas Board existe à Antsirabe.
Il s’agit d’un organisme de micro
crédit des plus sérieux qui gère
des troupeaux de zébus placés chez
des paysans. Avec le zébu (ou la zébute),
le paysan aura du lait, de la bouse pour ses cultures,
quelques veaux dont la vente remboursera largement
le prêt et une force de travail pour labourer
ou pousser une charrette. Si cette initiative
vous intéresse, vous pouvez souscrire un
Plan Epargne Zébu. Le PEZ vous permet de
devenir propriétaire d’un zébu
qui sera vendu en "location-vente" à
une famille de paysans malgache. Au bout de 2
ans, vous récupérerez votre investissement
sur place en francs malgaches. Envie de zébu
?
Allez sur www.zob.org
Rien de mieux que la chaleur des corps ...
...On
en était déjà intimement convaincu
Il ne manquait plus que Michel Cohen, architecte,
pour le mettre en pratique. Il a construit un bâtiment
de 1250 m à Delft, aux Pays-Bas, qui est
entièrement chauffé à l’énergie
humaine. Le principe consiste à utiliser
toute la chaleur disponible (lampes, émissions
d’ordinateurs et chaleur humaine) pour chauffer
ce qui compte (l’air ambiant et les gens)
et non ce qui ne sert à rien (les murs).
Seul impératif : une isolation très
efficace. La façade est une double paroi
de verre, ce qui joint la récup’ à l’agréable
(lumière et ventilation extérieures à volonté)
et à l’esthétique (une structure
mince et légère). Et si l’on
avançait vers la simplicité...
72 kW/jour : consommation
énergétique moyenne mondiale par
personne. 20 kW/j pour un chinois 250 kW/j pour
un américain.
Mégalopolis
La moitié de la population mondiale est
urbaine, et au rythme actuel, les mégalopoles
devraient accueillir les 2/3 des humains en 2050.
Cette tendance, probablement irréversible,
a été dessinée lors du forum
urbain mondial organisé par l'ONU-Habitat
à Barcelone (septembre 2004). L'UNESCO
définit comme 'mégalopoles' les
régions urbaines composées de plusieurs
villes, réunissant plus de 10 millions
d'habitants (Mexico city, Sao Paulo
). Certaines
villes importantes ne se distinguent pas seulement
par le nombre d'individus, mais par la puissance
qu'elles détiennent dans l'économie
et les finances à l'échelle planétaire
(Hong Kong, Paris, Los Angeles
). Les mégalopoles
sont impressionnantes de disparité, et
englobent des quartiers résidentiels chics
et des bidonvilles agglutinés. Ces derniers
peuvent abriter un tiers des habitants dans des
constructions de fortune. La pollution atmosphérique
qui y sévit concerne directement tous ceux
qui y vivent, avant d'être diffusée
alentours par les vents puis dans l'atmosphère.
Dans le même esprit, les rejets d'eaux usées
altèrent les cours d'eau voisins jusqu'à
leur aval. Les conditions des quartiers insalubres
additionnent tous les maux relatifs à l'hygiène
(eaux usées, déchets etc.), atteignant
une grande part des 2,5 milliards d'humains n'ayant
pas accès à une eau épurée.
Il y avait
23 mégalopoles en 1995, elles devraient
être 36 d'ici 2015, et cette croissance
devrait se faire principalement dans les pays
les moins développés.
www.unhabitat.org/wuf/2004/default.asp
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ATTITUDE
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Trop de poissons tue
le poisson
WWF international tire la sonnette d’alarme
: la pisciculture appauvrit trop les réserves
de pêche.
Il faut 4 kg de poissons sauvages pour produire
1 kg de poisson d’élevage. Les élevages
de saumons, thons, truites, brèmes et les
fermes d'élevage de crustacés sont
montrés du doigt.
Les conséquences sont importantes. C’est
toute la chaîne alimentaire marine, jusqu’aux
dauphins et aux oiseaux marins qui est affectée
par la diminution des stocks de ces poissons,
repas quotidien des poissons d'élevage.
De plus, certaines de ces espèces "sur-pêchées"
risquent carrément de disparaître.
C’est le cas du merlan bleu dont 1.8 tonnes
ont été pêchées en
2001 : le double du quota autorisé ! Nourrir
les poissons ou crustacés d’élevage
avec des protéines à base de plantes
ou des déchets ou abats de poisson serait
une des solutions à envisager. Selon le
WWF : "la pisciculture peut jouer un rôle
important pour fournir des quantités adéquates
de poissons aux consommateurs, mais cela doit
aller de pair avec une pêche durable, et
non pas en demeurant comme actuellement l'un des
premiers contributeurs au déclin de la
pêche".
Sur les 100 dernières
années, la population a augmenté
d’environ 3 fois et la consommation d’eau
a été multipliée par 6.
Suivis à la trace
Le code barre a l'avantage de n’être
qu’un spectre imprimé sur l’étiquette
des produits que nous achetons. Ces derniers pourront
être "radiopistés" grâce
à un système d'"étiquette
à puce", comportant un microprocesseur
et une antenne. Ce système, déjà
utilisé pour le suivi des animaux domestiques
et du bétail, des bagages dans les aéroports,
etc. permettrait de contrôler la livraison
et les vols des objets. Compte-tenu du marché
qu'il représente et de la petitesse la
taille de l'information à contenir, son
prix devient extrêmement bas. Reste à
savoir comment traiter cette puce lors du recyclage
des emballages.
Jardins
filtrants
2 ans, 8 millions d'euros et 4 hectares.
26 000 équivalent-habitants, 5 000m3 d'eau
/ jour
quelques chiffres pour caractériser
la nouvelle station d'épuration des eaux
du Sivom d'Honfleur (Calvados). Mais sa principale
caractéristique est qu'elle est la plus
grande de France à fonctionner sur le principe
des "Jardins Filtrants". Cette technique,
utilisant la capacité de certaines plantes
à fixer, extraire, modifier ou détruire
un polluant, n'est pas nouvelle mais c'est la
première fois qu'elle est utilisée
à cette échelle. Avec de surcroît
une série de processus efficaces pour traiter
les eaux usées, également les boues
et l'air, et ce exclusivement avec des plantes.
Les bassins sont constitués de filtres
végétalisés et les canaux
abritent des roseaux, des saules, arbustes et
plantes aquatiques. Les boues sont classées
comme déchets et sont transformées
en terreau. En intégration parfaite dans
le paysage, la station permet d'échapper
aux gaz à effet de serre et à l'incinération.
Charge aux habitants de contribuer à leur
niveau à cette démarche en protégeant
l'eau (détergents biodégradables,
etc).
www.phytorestore.com
1 déplacement
sur 8
est inférieur à 500m
et 1 déplacement sur 5
inférieur à 1km
Installations solaires
Des installations solaires de nouvelle génération
sont en route. Le projet NEGST (new generation
of solar thermal systems) a pour objectif le développement
et l'introduction sur le marché d'installations
solaires "nouvelle génération",
avec un rendement supérieur et un coût
inférieur par rapport aux installations
actuelles. Largement soutenu financièrement
par la Commission européenne, il réunit
18 instituts scientifiques de recherche et de
l'industrie de 14 différents pays de l'UE.
www.swt-technologie.de/html/negst.html
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