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Pour en savoir plus

Sapin sympa
La compagnie Bleuzen vous propose un modèle de sapin en carton à fabriquer soi-même, avec du carton de récupération, vous trouverez les plans sur notre site.

Sources :
FSC, www.fsc.org :
le site officiel du Forest Stewardship Council

www.certifiedwood.org :
centre de ressources sur les certifications forestières

MON
BEAU SAPIN

Quantité, variétés, nous sommes inondés. Ne pouvant le fuir, à défaut de le chérir, autant le choisir. Et à défaut d’être beau, qu’il soit écolo !


Origines et espèces
Ces arbres "d’intérieur" ont poussé dans nos chaumières pour la première fois au XVème siècle en Alsace. C’était à l’origine un Pectiné ou sapin des Vosges (Abies Alba). Depuis, la coutume perdure. Cette année, environ 7 millions de sapins ont été mis en vente en France, dont 20% d'artificiels.
Le sapin de Noël le plus répandu, l ’Epicéa (Picea Excelsa), qui se cultive beaucoup plus facilement et rapidement, a détrôné le Pectiné et représente 80% du marché des sapins naturels.
Aujourd’hui les habitations sont plus chauffées, les sapins de Noël ont tendance à perdre de leur piquant. Le Nordmann (Abies Nordmaniana), originaire du Caucase concurrence l’Epicéa car il se dessèche lentement et ses aiguilles tiennent longtemps. La majorité des Nordmanns vendus en France sont importés du Danemark.

Le sapin de plantation

La plupart des sapins de Noël sont cultivés donc pas de risque de voir les forêts naturelles dévastées. La grande majorité des sapins cultivés en France le sont d’ailleurs dans des zones montagneuses peu propices à l’agriculture comme le Morvan. Les sapins Nordmann sont eux
écologiquement plus coûteux en transport car généralement transportés en camions frigorifiques du Danemark vers la France. Mono ou polyculture, en sol ou en pot, avec ou sans pesticide, les pratiques varient selon le producteur et il est difficile de s’y retrouver. Enfin, il est regrettable de voir qu’il n’y a pas de sapin de Noël indigène labellisé FSC en France (Forest Stewardship Council).                                            SUITE

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Le sapin en plastique
Les sapins artificiels ont l’avantage de sapindurer plus longtemps. Le hic est qu’il faut les amortir sur le plan de l’environnement (issus d'hydrocarbures, processus de production coûteux en énergie, …) et qu’ils sont souvent fabriqués par une main d’œuvre bon marché. Hélas, après quelques années le sapin artificiel perd son lustre et on le remplace (en moyenne tous les 3 ans). Si on en a un, le faire durer autant que possible.

Le sapin à replanter
Si vous avez opté pour le sapin vivant, vous l’avez peut-être choisi avec l’option ‘à replanter’. Il ne faut cependant pas s’attendre à des miracles. En effet, le sapin risque de ne pas supporter le changement de milieu, si après avoir passé 3 semaines dans un intérieur à 20°C vous le plantez dans le jardin où la température avoisine les 0°C. Prenez soin d’acheter un sapin en conteneur ayant grandi au moins un an en pot plutôt qu‘en motte. Afin d’éviter que celui-ci soit trop stressé par la chaleur et qu’il puisse survivre à un replantage, amenez-le progressivement dans la pièce chauffée et tenez-le à l’écart des radiateurs et autres sources de chaleur. Arrosez-le et humidifiez les branches quotidiennement pour éviter qu’il se dessèche. Enfin, après l’avoir sorti, toujours progressivement, creusez un trou de 40 cm environ et ajoutez un peu de terreau et de terre de bruyère, l’usage d’engrais n’est pas recommandé.