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Vélo
Paris le nez en l'air
Enfin un plan de Paris aux informations multiples avec, notamment, le tracé exact de toutes les voies cyclables, vérifiées et testées, de la ville. Réalisé en partenariat avec le Mouvement de Défense de la bicyclette (MDB), qui a exploré chaque arrondissement, ce plan vous donne, non seulement, toutes les rues de Paris, mais précise également les rues piétonnes. De plus, des pictos vous aident à repérer les piscines, gymnases, théâtres, musées, marchés, etc.…, plus un plan du métro !
Les beaux jours sont là, laissons donc la voiture au parking et redécouvrons la capitale en flânant.
Plan de Paris cycliste et piéton, MDB et Média Cartes, 3.50 euros, chez Décathlon, Go Sport, Fnac, Virgin et Allovélo.
www.media-cartes.fr,
www.mdb-idf.org

Hémycycle, vélo solidarité
H comme handicap, E comme entraide, M comme mobilité, Y comme y’a qu’à et Cyclus comme vélo en latin. L’Hémy-cyclus, dernière trouvaille de Cyclo-Pouce, l’association parisienne qui fait décidément tout pour que la vie soit plus belle à vélo, sillonne rues et festivals depuis sa création. Plateforme tractée à trois roues, elle permet aux personnes en fauteuil de se déplacer tout en gardant leur autonomie. Le fauteuil se clippe sur la remorque, une barre d’accroche raccorde l’attelage au vélo. Il ne reste plus qu’à donner l’ordre à l’accompagnateur de pédaler. On aperçoit la remorque à toutes les manifestations phares de la capitale : Paris Plage, Nuits Blanches, cyclo-randos du vendredi soir... En 2003, 40 spectateurs sportifs handicapés ont pu assister aux Championnats du monde d’athlétisme à Saint-Denis. Chaque jour un hémy-cyclus les attendait en bas de chez eux pour les emmener à la compétition. Champion.
Cyclo-Pouce :
38 bis quai de la Marne 75019 Paris
Tél : 01 42 41 76 98

Lutte anti-vol, les vélos se font (re)marquer
C’est le coup classique du cycliste. Une petite halte pour une course minute. Et hop, au retour en lieu et place du vélo, un antivol désespérément seul. Le vélo était pourtant bien accroché, la rue grouillait de passants, il n’avait pas une grande valeur… Pourtant pourtant pourtant. La 'bicycle rage' touche chaque année 400 000 utilisateurs. Et le pire c’est que 100 000 vélos sont retrouvés sans savoir à qui ils appartiennent, car seulement 2% des propriétaires retrouvent leur bien. Au Danemark et dans certaines régions allemandes, 40% des vélos volés retournent à leur utilisateur. Leur truc ? Le marquage. Une expérience que la Fédération française des Usagers de la Bicyclette – FUbicy - a souhaité décliner en France. Après plusieurs mois d’études et de montage de projet, le premier vélo est tatoué au Congrès national de l’association en avril à Marseille. Depuis le projet fait des émules. 400 vélos marqués en 3 jours en octobre à l’occasion du club des villes cyclables accueilli par la communauté d’agglomération de Tours. Aujourd’hui, 14 points de marquage, plus de 4000 vélos tatoués… Il en reste encore 99% non identifiés.

Pour graver à jamais votre monture, suivez le guide.
1. D’abord, repérez l’opérateur de marquage le plus proche de votre domicile sur le site du (http://fubicycode.org)
2. Livrez votre vélo. Le spécialiste gravera un numéro BICYCODE ®, sorte de mini plaque d’immatriculation sur votre cadre, seul pièce non démontable
3. On vous remet alors votre Passeport vélo, comportant votre numéro de vélo et votre mot de passe personnel. Votre numéro, enregistré dans la base de données FUbicy, reste rigoureusement anonyme tant que vous n'avez pas déposé plainte pour vol.
4. Conservez soigneusement votre Passeport vélo.
5. En cas de vol, déposez votre plainte au commissariat ou à la gendarmerie et déclarez l’incident sur le site Internet au chapitre des 'déclarations de vélos volés'.
6. Une personne retrouve votre bicyclette, consulte le serveur, tape le numéro pour connaître le statut de votre vélo. S’il est volé, le site lui indique les coordonnées du Commissariat
7. Un coup de fil à la police et votre vélo vous est restitué

http://fubicycode.org




 

TRANSPORTS
Petit tour des initiatives innovantes pour bouger autrement .

Envie de (re)découvrir Paris à vélo?
De prendre les pistes cyclables, le nez à l'air, pour aller au bureau les jours de grève de la Ratp, et les autres ? De faire une balade et un pique-nique entre amis le dimanche ? Rendez-vous Gare de l'Est, chez Allo Vélo, le temple du vélo !
Des tarifs attractifs et une équipe sympa et "bon esprit" vous accueille. Location : 9 Euros la journée (9 h-19 h) en semaine, 35 Euros le forfait week-end (en souplesse : vendredi 12h à lundi 12h).
De nombreux services '+' sont proposés, depuis les accessoires classiques (casque, anti-vol, siège enfant) jusqu'à la livraison de vélos pour un déjeuner d'entreprise ou pique-nique en équipe, des parcours choisis pour découvrir la capitale avec ou sans accompagnateur, et une grande générosité pour la durée. Par exemple, 1 h = 80 mn, 1/2 journée = 6 heures. Par ailleurs, un service réparation est à votre disposition si vous possédez déjà un vélo, ainsi que le dépôt-vente.
Allo Vélo, 70 bd de Strasbourg Paris 10è,
tél : 01 40 35 36 36.
9-19h, 7/7. www.allovelo.com


Co-voiturage
Le co-voiturage fait son chemin
Dans son numéro 1, Ekwo vous parlait des avantages du co-voiturage.
Limiter le nombre de voitures de plus de 800 kgs roulant pour transporter une seule personne de moins de 80 kgs, c'est limiter pollution, frais, embouteillages, dépense d'énergie. Le principe fait de plus en plus d'émules : tout le monde y gagne !
Cependant, il est parfois plus facile de trouver un co-voiturage pour un départ en week-end que sur une petite distance. Par ailleurs, les retours de fêtes génèrent de nombreux accidents suite à l'absorption d'alcool… Fort de ce constat, Voiture & Co a créé un système de mise en relation de conducteurs et passagers sur l'Ile de France, avec pour point d'ancrage Nanterre, sur les trajets vers la fac ou le bureau. Mais l'idée géniale est d'impliquer les fêtards dans le projet, en remboursant la moitié de la place du conducteur qui aura ramené un ou des convives inscrits en début de nuitée. Pour tous les événements français auxquels elle s'associe, Voiture & Co dépêche une équipe qui, sur place, met en contact conducteurs et passagers pour le retour. Un système qui permet de rentrer en voiture, et surtout sereinement en diminuant ses frais : le conducteur doit signer la charte de bonne conduite.
www.voiture-and-co.com


La deuxième vie du vélo
Esperanza, association des étudiants du CERAM dans les Alpes maritimes, organise pour la deuxième année consécutive une collecte de vélos. Sportifs en herbe ? Non, projet humanitaire en partenariat avec Paca Afrique Solidarité. En effet, ces vélos vont connaître une deuxième vie au Togo. Inspirés par les exemples de Pedals for Progress aux Etats-Unis et de Cyclo Nord-Sud au Canada, les étudiants souhaitent participer au développement du Togo en "mettant des vélos à la disposition d'écoliers ou d'étudiants afin de promouvoir leur scolarisation dans des régions où les routes sont de mauvaise qualité et les moyens de locomotion -motorisés ou non- sont rares".
Derrière cet objectif immédiat se cachent également le refus de transmettre notre culture automobile aux pays pauvres et la volonté de promouvoir l'autonomie de personnes à faible revenu, en leur donnant l'occasion d'améliorer leur mobilité et leur productivité. L'année dernière, 70 vélos avaient fait le chemin pour le Togo.
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter Amandine : 06 63 79 11 16 ou Florence au 06 81 91 98 77.
www.asso-esperanza.fr.st


« Bonjour, je m’appelle Jane et je suis autolique »
Après les alcooliques anonymes, voici les autoliques anonymes, une initiative de Carbusters. Non content de lancer l’idée, Carbusters va plus loin en proposant même un programme complet d’efforts personnels en 12 étapes pour les auto accrocs. Mais au fait, c’est quoi Carbusters ?
Carbusters, Ghostbusters… un nouveau film de science-fiction ? Pas du tout, il s’agit d’un mouvement militant dont les acteurs, contrairement au film, ne chasse pas les fumées blanchâtres des fantômes mais s’attaquent aux fumées noirâtres des voitures.
Affilié au World Carfree Movement, réseau international de partisans d’une vie sans voiture, Carbusters a pour rôle de soutenir le mouvement au travers de différents projets : outre les autoliques anonymes, carbusters diffuse un magazine, propose un site Internet carbusters.org et d’autres publications comme « CARtoons » et « Roadkill Bill », des ouvrages humoristiques et satiriques s’adressant à tous les activistes et plus globalement aux citoyens du monde entier engagés dans la lutte contre la culture de la voiture et dans la promotion de moyens de locomotion alternatifs. Le mouvement ne manque pas d’humour et il en fait d’ailleurs son meilleur outil pour dénoncer tous les maux qu’il attribue a l’usage de la voiture : au travers de Roadkill Bill par exemple, défini comme « une BD sur les voitures, la technologie et la philosophie du point de vue d’un rongeur fréquemment écrasé », l’auteur utilise le personnage d’un rongeur pour incarner la souffrance de ceux qui se sentent chaque jour agressés par « cette technologie industrielle ravageuse. »
www.carbusters.org.


Rencontre électrique
Ils se sont rencontrés au CVE. Elle somptueuse voiturette, lui magnifique vélo, tous deux électriques. Dans le 17e arrondissement de Paris, le Club du Véhicule Electrique est un nouveau lieu de rencontre pour tous ceux qui souhaitent se déplacer autrement. Le Club s’est fixé plusieurs missions. Informer tout d’abord sur toutes les questions que suscite le véhicule électrique: les conditions de circulation dans Paris; les lieux où se procurer un véhicule, comment le recharger; de quelle autonomie il dispose, quelles économies il permet. Sa deuxième mission est pédagogique. Elle consiste à expliquer les enjeux, les atouts et les répercussions du véhicule électrique sur l’environnement; l’économie et la société en organisant des actions en direction des enfants, adolescents; étudiants. Sa troisième mission, enfin, est promotionnelle. Elle vise à diffuser des argumentaires commerciaux sur le véhicule électrique et plus particulièrement en direction des entreprises.
www.clubduve.org


Roulez jeunesse !
3…2…1… Feu Vert ! Les 15 et 16 mai, 217 prototypes se sont lancés sur le circuit de Nogaro dans le Gers dans un seul but : remporter le prix du Shell Eco-Marathon 2004. Organisée depuis 20 ans en France, cette démarche pédagogique parrainée par la Commission Européenne vise à associer recherche technologique et comportements responsables. Elle récompense les véhicules au meilleur rendement énergétique quelle que soit la forme d’énergie utilisée. Pour ce marathon, un seul mot d’ordre donc : rouler plus tout en consommant moins!
Pour y arriver, les jeunes participants ont dû redoubler d’ingéniosité en créant des bolides plus futuristes les uns que les autres : véhicules aérodynamiques aux portes « papillon », à énergie solaire, moteurs au biodiester à base de tournesol, alimentation par des esters de colza ou de l’alcool de raisin, et pile à combustible… Une cession qui a carburé plein pot sur le melting pot puisque qu’en plus des habitués d’Allemagne ou d’Italie, de nombreux étudiants étrangers ont relevé le défi cette année comme les Tchèques, Turcs, Hollandais et Brésiliens. Malgré tout, ce sont les Français du lycée technique de la Joliverie à Nantes qui ont remporté le prix de l'éco-Marathon 2004 avec une performance de 3410 kilomètres pour un litre de supercarburant.
Des concepts de développement durable et de maîtrise d’énergie que les constructeurs automobiles seraient bien avisés d’imiter !


Tu ne sais pas kicker ?
Les chaussures à roulettes n’en ont pas fini d’arpenter les rues de nos villes : après les patins à roulettes, les roller blades, voici les kick rollers. En un « kick », ces rollers se transforment en simples chaussures et vous permettent de dévaler les escaliers et autres pentes difficiles sans risquer le moindre gadin ! Les roues s'articulent et se déploient sous l'action d'un bouton, et s'intègrent à la semelle en mode « marche ». Rien à ranger, rien à porter. Exit le sac à dos, le stress des rues pavées, des escalators, et l'accès interdit aux transports en commun. Plusieurs modèles existent, du 32 au 44, en matériaux à forte durabilité (microfibre), semelle flexible et respirante, platines en acier trempé inoxydable, roulements à billes identiques à celles des rollers habituels. Pour les découvrir, surfez sur www.streetrollershoes.com, un click à gauche, un kick à droite…



© EKWO

Un pas après l'autre
On connaît l'expression extraite du Talmud : "celui qui va le plus loin est celui qui ne sait pas où ses pas le mènent". Avant d'y rechercher la signification philosophique, on peut se contenter de l'interpréter pour la randonnée. Il s'agit alors de découvrir l'atmosphère qui se dégage des rues, des forêts, du désert et de tous les autres paysages. C'est l'invitation que lance Pedibus, une association qui prône que "le moyen le plus sûr d’aborder les plaisirs les plus simples, ceux qui font les grands bonheurs, c’est la randonnée". Chaussez vos raquettes ou vos chaussures de marche et partez pour le plaisir ludique d’une descente dans la "poudre", la convivialité autour d’un vin découvert au fond d’un "sarto" savoyard ou celui des yeux devant un coucher de soleil au sommet d’une dune au Sahara. L'équipe de guides expérimentés vous emmènera sur les chemin des Alpes et de l'Atlas. Et si vous savez suivre un itinéraire en vous servant d'une carte, d'un topo et de balises sur le terrain et que vous préférez choisir vos dates et vos co-randonneurs, vous pouvez partir sans accompagnateur, une liste d'itinéraires réputés a été sélectionnée. Un grand bol d'oxygène à savourer dans la nature sauvage, en silence ou en rires, et surtout une grande satisfaction quand on est arrivé !
www.pedibus.org


Ca roule à Toulouse
Une initiative vient de voir le jour à Toulouse, pour "préserver l'écosystème urbain". Une association de Toulousains, Movimento, a décidé de promouvoir l'utilisation du vélo comme alternative à la voiture individuelle. Pour ce faire, des vélos choisis pour leurs caractéristiques techniques adaptées à la ville sont mis à disposition en location-vente ou à la vente, avec un service de réparation express et le prêt d'un vélo en cas de réparation prolongée. Parce que "essayer c'est l'adopter", Movimento prête gratuitement un vélo pendant un mois à des salariés d'entreprises participant à l'opération afin qu'ils l'utilisent dans la plupart de leurs déplacements. Par ailleurs, la mairie délivre un plan des pistes cyclables de la ville et vous pouvez monter votre vélo gratuitement à bord des TER. Toutes les facilités sont réunies pour traverser la ville rose sans dégager de fumée noire !
Movimento, 36 rue Bernard Mullé, 31400 Toulouse.
Tél : 05 61 80 27 82
www.movimento.coop


Les bons plans pour garer son vélo
Combiner vélo et transport en commun, c'est agréable, mais encore faut-il pouvoir garer son vélo correctement et en sécurité ! Pour faire connaître l'ensemble des parcs réservés aux bicyclettes, le Conseil régional d'Ile-de-France a créé un lien vers un guide complet qui recense plus de 250 sites. Abris éclairés, espaces clôturés ou encore parcs gardiennés aux abords des gares : toutes les informations pour faciliter la vie des cyclistes ! Un dépliant est à votre disposition aux guichets Ratp et Sncf. N'oubliez pas que les vélos sont acceptés gratuitement dans les trains et RER d'Ile de France et dans certains TER desservant Paris. Lien vers le guide sur www.bleu-corail.fr/IDF/Velos/index.asp


Qu’est-ce qui se tram' ?
Le tramway a le vent en poupe : délaissé à la fin des années 40, il revient en force sur le territoire hexagonal. Toutes les métropoles régionales s’y convertissent ou y réfléchissent. De Lille à Marseille, de Strasbourg à Nantes, ce mode de transport propre remis au goût du jour séduit.
Il faut dire que tout plaide en sa faveur : silencieux et non polluant, le tram’ se présente comme une alternative idéale à l’heure où le transport est en passe de détrôner l’industrie au classement des champions de la pollution atmosphérique. Beaucoup d’agglomérations y voient le moyen de décongestionner leur centre-ville, souvent confronté à une hausse du trafic automobile, et de le revitaliser. Car bien souvent, le projet de transport s’élargit à un vaste projet d’aménagement urbain : on repense la voierie, on installe des pistes cyclables, des espaces verts pour redonner des couleurs au centre-ville, comme à Nantes, Montpellier et Strasbourg.
Propulsé par des moteurs électriques, le tramway version XXIème siècle répond également aux impératifs des usagers : en roulant sur une voie qui lui est propre, il gagne en vitesse (20 km/h en moyenne) et en régularité, par rapport aux bus. Son plancher bas et ses larges portes en font également le moyen de transport adapté aux personnes handicapées. Les usagers ne s’y sont pas trompés : partout où il voit le jour, le tramway s’impose. Au point de dépasser les meilleurs présages, comme à Montpellier où près de 100 000 passagers le privilégient quotidiennement.

Sur rail ou sur pneus ? C’est la question que se posent des villes comme Brest, en passe d’adopter le tramway. Nantes et Grenoble ont été les premières à s’équiper de tramways sur rail, suivies dans leur sillage par Strasbourg, Rouen, Montpellier, Paris, Lyon et Bordeaux. Contrairement au tram’ sur pneus, soumis à des règles plus strictes qui le limitent à 24 mètres de long, le tram’ sur rail peut quant à lui atteindre jusqu’à une quarantaine de mètres ; ce qui lui permet de mieux répondre aux flux de pointe.

Les ébauches de projet de tramway - comme à Brest et Angers - seraient sur la bonne voie si l’Etat ne s’était pas désengagé, dans son projet de loi de finances 2004, en coupant les aides accordées au développement des transports collectifs en site propre. Seuls les projets en cours bénéficieront des aides de l’Etat.
Nantes, Montpellier, Marseille, Lyon, Lille et Strasbourg l’ont adopté depuis quelques temps maintenant. Bordeaux, Grenoble, Caen ou Rouen, viennent de s’y mettre. Valenciennes, Mulhouse, Brest, Angers, Le Mans, Nice sont sur les rangs.


La voie royale
Ca vous démange dans les mollets. Envie d'évasion douce ?
L’association AF3V (trois V comme véloroutes, voies vertes) vous invite à sortir des villes en toute sécurité, à découvrir les charmes des campagnes sans les pots d’échappement. Défenseur de la petite reine et autres types de circulations douces, l’association soutenue par les Ministères de l’Aménagement du Territoire et de l’environnement et de la Jeunesse et des sports présente en ligne les 93 véloroutes et voies vertes ouvertes en France. Un classement par région, par pratique (VTC, rollers, ski de randonnée) permet de trouver facilement des idées de parcours pour s’aérer la tête. Le catalogue touristique, en vente sur le site (5 euros), présente région par région les principaux itinéraires "vélo loisir" réalisés en France : près de 2810 kilomètres de voies vertes ou de pistes cyclables où l'on peut circuler en toute sécurité. Ce document indique les aménagements ouverts aux rollers et aux personnes à mobilité réduite. Le plus : un avis critique sur le parcours (sécurité, qualité du revêtement). A terme, tous ces itinéraires seront présentés sur le site Internet : www.af3v.org, mèl :info@af3v.org


Paris, capitale du vélo ?
Elle a sorti ses petites reines le 5 juin dernier à l’occasion de la Fête du vélo, ouvert canaux et voies sur berges chaque dimanche, accueilli spécialistes européens à l’automne dernier, la ville de Paris semble être à la pointe du guidon. Pourtant si l’on fait le bilan, les avancées sont bien maigres. Un seul kilomètre de piste cyclable de plus en 2002, une petite dizaine en 2003 ! Pas de quoi faire sortir les 270 000 vélos de Paris remisés à la cave. Selon l’élu en charge du dossier, Denis Baupin, 74 kilomètres de pistes cyclables ont déjà été créés depuis mars 2001, parmi lesquels 41 de voies de bus élargies. Selon les associations de cyclistes, cela parait moins. Surtout si l'on compte celles qui servent de parking aux automobilistes peu éthiques… Toujours est-il que le dossier est complexe et polémique. Automobilistes et commerçants restent souvent farouchement opposés aux zones piétonnes et cyclables. De leur côté, architectes des Bâtiments de France, hostiles au « laniérisme de la chaussée » contestent les pistes en site propre… La Préfecture veille à ce que les conditions de sécurité soient respectées. Bref, le dossier patine. Les réalisations devraient se concrétiser en 2004-2005. En attendant, aérez vos rayons en sortant de la capitale. De nombreuses pistes cyclables vous mènent au vert.


Cyclobag, l’accessoire vélo tendance
Ca change un peu du panier traditionnel en osier ou en grille noire, le cyclobag donne aux vieux biclous une allure un peu plus funky. Sac à vélo que l’on accroche sur le guidon, il se porte pied à terre en bandoulière. Ultra pratique avec ses poches spécial portable, canette ou bouteille d’eau, imperméable, il se décline pour tous les cyclistes. Le Cyclobag carré, spécialement conçu pour héberger les documents A4 ravira lycéens et étudiants. Le Cyclo e-bag plutôt ambiance business man avec des emplacements réservés à l’ordinateur portable, aux CD ou aux documents d’affaires. Le dernier né, plus petit, le Cyclobag pour les enfants. Une poche goûter, un élastique à l'avant pour glisser le casque, une poche à "bricoles" pour abriter les trésors ramassés pendant la balade, un format riquiqui : le top des sacs à dos-sacs à vélo qui devrait cartonner dans les cours de récré. Comble de la coquetterie, tous ces modèles peuvent changer de look grâce aux faces amovibles. Fleurs tahitiennes, motifs vache, déco ambiance militaire, marinière ou sportwear… plus de trente faces pour assortir son vélo à son chapeau.
Cyclobag, à partir de 45€ (1 face), face supplémentaire à partir de 8 €, disponible chez plus de 200 détaillants de cycles, de 100 points de ventes en déco design : Points de vente sur : www.tintamar.com